Organes: Côlon ou Rectum (colorectal) - Spécialités: Soins de Support

Etude METERMUCADIG : étude pilote biomédicale visant à étudier les altérations métaboliques énergétiques musculaires et à identifier les cibles potentielles dans le muscle squelettique liées à la dénutrition cancéreuse chez des patients ayant un cancer digestif avancé. La dénutrition induite par le cancer, ou cachexie cancéreuse, résulte d’une altération progressive de la balance énergétique de l’organisme. Avec le développement de la tumeur, cette balance énergétique devient de plus en plus négative en conséquence d’une baisse des apports énergétiques et d’une augmentation ou inadéquation des dépenses énergétiques. La dénutrition induite par le cancer est associée à une inflammation systémique qui joue un rôle important dans les dérégulations du métabolisme. La lutte contre la dénutrition doit donc prendre une part conséquente dans la lutte contre le cancer car un meilleur statut nutritionnel du patient est synonyme d’une meilleure qualité de vie et d’une amélioration de l’efficacité des traitements anticancéreux. L’objectif de cet essai est d’étudier les altérations énergétiques musculaires et identifier des cibles potentielles dans le muscle squelettique liées à la dénutrition cancéreuse chez des patients atteints d’un cancer digestif avancé. Les patients seront répartis en 2 groupes : Les patients du premier groupe (cas) seront atteints d’un cancer digestif avancé. Les patients du deuxième groupe (témoins) seront pris en charge pour une chimiothérapie adjuvante dans le cadre d’un cancer colorectal de stade 2 ou 3. Lors de la visite d’inclusion qui se déroulera au cours d’une consultation programmée de suivi habituel du cancer et avant la pose d’une chambre implantable, les patients auront un examen clinique général et un bilan biologique pour déterminer des paramètres biologiques habituels nécessaires à la prise en charge habituelle et aussi pour évaluer l’état nutritionnel. Ce bilan biologique est complété par 3 prélèvements sanguins spécifiques à l’étude. Lors de la visite suivante pour la pose de la chambre implantable dans la région sous claviculaire, une biopsie musculaire sera réalisée. La durée de participation à l’étude pour chaque patient sera d’une dizaine de jours et la durée estimée sera de 2 ans.

Essai ouvert aux inclusions
AB Science MAJ Il y a 4 ans
Essai clos aux inclusions

Etude QOLIBRY. Essai évaluant la qualité de vie des patients pris en charge en oncologie clinique au CHU de Besançon. [essai clos aux inclusions] Les symptômes liés à la maladie et/ou aux traitements sont fréquents chez les patients ayant un cancer et sont aujourd’hui mieux pris en compte par les médecins. La mesure de la qualité de vie liée à la santé s’est développée de façon importante et est devenue un indicateur pertinent d’évaluation et même un facteur pronostique de survie globale pour de nombreux cancers comme le cancer du sein, du colon ou du rectum… La qualité de vie est subjective et compliquée à évaluer, elle concerne les douleurs mais aussi l’état psychologique, social. Les patients sont de plus en plus demandeurs d’une prise en charge globale et pas seulement thérapeutique. L’objectif de cette étude innovante est de tester la faisabilité d’une collecte systématique des données de qualité de vie en utilisant des questionnaires standardisés lors du suivi des patients ayant un cancer du sein, du colon-rectum ou du poumon. Lors du suivi habituel pour sa maladie, le patient sera dirigé vers une salle dédiée aux mesures de la qualité de vie. Le patient se connectera à une tablette ou à une borne informatique, répondra aux questions relatives à sa qualité de vie, puis rejoindra son médecin réfèrent en consultation. Grâce au dossier médical informatisé, le médecin aura accès à l’évolution des différents paramètres et pourra réagir en temps réel en cas de modification sensible sur le poids, l’appétit, le moral etc. Chaque patient sera suivi pendant 4 mois.

Essai clos aux inclusions
UNICANCER MAJ Il y a 4 ans

Étude RILUZOX : étude de phase 2 randomisée comparant l’efficacité du riluzole par rapport à un placebo dans la prévention de la neuropathie périphérique induite par l'oxaliplatine chez des patients ayant un cancer colorectal de stade 2 ou 3 et traité par chimiothérapie adjuvante à base d'oxaliplatine (FOLFOX4 simplifié). Le cancer colorectal est le deuxième cancer le plus fréquent chez la femme et le troisième chez l’homme. Il touche le côlon et le rectum et se développe lentement pendant 5 à 10 ans avant de s’étendre à d’autres parties du corps. Le cancer colorectal peut former des métastases notamment dans le foie ou dans les poumons, s’il n’est pas détecté à temps. Il est souvent traité par oxaliplatine. L’oxaliplatine est une chimiothérapie. Elle empêche la réplication de l’ADN et entraine la mort des cellules cancéreuses. Le cancer colorectal est l’indication principale de l’oxaliplatine. Néanmoins, celle-ci présente des effets indésirables tels que la neuropathie périphérique. La neuropathie périphérique est un dysfonctionnement des neurones périphériques, moteurs, sensoriels et autonomes qui entraîne des signes et symptômes. Elle peut apparaître chez 50 à 90 % des patients traités par un protocole contenant du platine ou une taxane, selon l’agent et la dose reçus. Les symptômes peuvent être variable. L'atteinte d'un nerf entraîne des signes moteurs, sensitifs subjectifs (de la douleur par exemple) et objectifs (des troubles de la sensibilité par exemple) et des troubles neurovégétatifs (trouble de l'érection et de la miction par exemple). La douleur des nerfs causées par la neuropathie périphérique peut être très forte, voire intolérable. Il est donc nécessaire de trouver un traitement pour prévenir ces atteintes nerveuses. Le riluzole est un médicament aujourd’hui indiquer pour traiter la sclérose latérale amyotrophique. Il interfère dans l'utilisation du glutamate, mais son mode d'action n'est pas clairement élucidé. Il pourrait également jouer un rôle dans la prévention des effets indésirables liés à l'administration d'agents anticancéreux pouvant entrainer des atteintes nerveuses. Un placébo est un médicament sans principe actif. Il n'a donc de ce fait aucun effet pharmacologique dans la pathologie qu'il est censé traiter. Pour autant, il n'est pas toujours sans bénéfice sur la santé des patients, car il agit via l'effet placébo. L’objectif de cette étude est de comparer l’efficacité du riluzole par rapport à un placebo dans la prévention de la neuropathie périphérique induite par l'oxaliplatine chez des patients ayant un cancer colorectal de stade 2 ou 3 et traité par chimiothérapie adjuvante à base d'oxaliplatine (FOLFOX4 simplifié). Les patients seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes. Les patients du 1er groupe recevront du riluzole 2 fois par jour. Le traitement sera répété en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement jusqu'à la fin de la dernière cure de chimiothérapie (25 semaines de traitement au maximum). Les patients du 2ème groupe recevront un placebo 2 fois par jour. Le traitement sera répété en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement jusqu'à la fin de la dernière cure de chimiothérapie (25 semaines de traitement au maximum). Les patients seront revus toutes les 2 semaines pendant la période de traitement puis tous les 3 mois pour des tests biologiques. Un scanner est réalisé 12 semaines après le début du traitement et après l’arrêt du traitement. Les patients seront suivis pendant une durée maximale de 1,5 an.

Essai ouvert aux inclusions
AB Science MAJ Il y a 6 ans
Essai ouvert aux inclusions